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Chroniques deCcornéus

 
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Morgoth



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Message Posté le : Mer Avr 20, 2005 4:01 pm    Sujet du message: Chroniques deCcornéus Répondre en citant

Chroniques Du Père Cornéus: La reconquête
Auteur: Slayer (---.adsl.proxad.net)
Date: 16 03 2005 10:55

La reconquête.
Chroniques Du Père Cornéus.

Les voilent s’éloignaient sur le couchant. Peu à peu, balistes et archers cessèrent de les pointer pour revenir sur la plage. Ici ou là quelques mouvements de blessés, les archers ne prirent pas la peine de les achever…d’autres étaient la pour ça. Un groupe d’une trentaine de cavaliers, armés de pic s’occupaient de cette besogne. La bataille avait été rude et les officiers laissaient les troupes fraîches accomplir cette tache.
Celle-ci avait débuté le matin même alors que les tranchées venaient d’être terminées. La flotte ennemis avait été repérée 3 nuits auparavant au large de Malaga et prenait la direction de l’est. Almeria allait tomber après quatre mois de sièges et la troupe avait pour mission, suivant les informations de casser le blocus de la citée Sarrasinne.
Promptement une troupe menée par le Roi Morgoth en personne, s’étaient réorientées pour faire face au danger d’une attaque par le sud. Après trois jours et trois nuits de marche forcée, les éclaireurs et les témoignages des pécheurs de la région permirent de déterminer le point de débarquement.
Le piège fut tendu.


Spécialement détaché auprès de l’état major du Roy par l’archevêque de Malaga et, premier Inquisiteur de la Légion de Dieu, j’insistais alors pour qu’une messe bénisse les hommes pendant la dernière nuit.
La Sainte Croix de l’évêché à la main, je fis célébrer un office en plein air pendant près d’une heure. La plage rayonna alors des paroles de l’Unique, touchant le cœur de ces hommes harassés par des journées de marche. Impossible de me rappeler en ce soir là les paroles que j’eu prononcé lors du prêche, tant la tension du combat avenirs me glaçait les veines…
Je terminais la célébration par une bénédiction des hommes et des armes.
Le Roi n’assista pas à l’office tant il était occupé à surveiller les travaux des hommes du géni et des « volontaires » recruté sur place.


Vers Trois heures une chaloupe fut repérée, elle se dirigeait vers la plage. Les archers tendirent leurs arcs, attendant un éventuel ordre. L’état major de la Compagnie, assistant des hauteurs à la scène, dépêcha une dizaine d’hommes pour s’emparer des espions.
Au milieu de la pénombre et des éclats lunaires des ombres se précipitèrent sur le petit groupe et une mêlée, entrecoupée de bruit de fer et de la chute des corps, s’engagea. On fit quelques prisonniers et les corps des espions tombés furent traînés vers les dunes.
On conduisit les prisonniers vers les hauteurs.
Mon travail allait alors commencer. Des mois de labeurs, de prière et d’enseignements auprès de l’Office de Saragosse allaient enfin porter leur fruit.
« Mon seigneur, déclarai-je au Prince, ces impies sont des Maures, je peux obtenir des résultats promptement avant que ne débute la bataille. »
Le prince se retourna, détailla longuement les prisonniers et, d’une voie sans timbre lança :
« Cornéus, le Seigneur et ma Femme t’ont placé a mes côtés…Fais ce que tu as à faire. »
Bien dès fois le Prince s’était opposé à mes méthodes mais cette nuit la nécessité s’imposait.
J’opinais la tête en signe de remerciement, puis fit signe a deux de mes Diacres de me suivre.
En tant que Chroniqueur de cette guerre Sainte et premier Inquisiteur des armée, mes devoirs était alors double, viendra alors le temps au cours de ce récit, pour les non initiés aux Cannons de L’Inquistio de détailler mes méthodes pour châtier les ennemis du Christ.

Une heure plus tard j’informais le Roi des aveux des prisonniers. Ces derniers avaient pour ordre de disposer des grands battons de bois, aux extrémités bardés de toiles et d’huile, sur les hauteurs des dunes, dès que les premières voiles des navires seraient au large. Signifiant ainsi au Capitaine Maure que le débarquement se ferait sans encombre.


Les préparatifs du piège s’achevaient quand les vigies avertirent de la présence des vaisseaux a l’horizon.

Saragosse, un avant goût…
Auteur: Slayer (---.adsl.proxad.net)
Date: 17 03 2005 23:34

Saragosse, un avant goût…

Purge….

Le couloir n’était que pierres et pénombre. Dans la pièce en revanche, tout était de lumières éclatantes, instruments et surfaces stériles. Des hommes levèrent les yeux lorsque le grand inquisiteur et son assistant entrèrent. Un homme gisait sur un établi de bois au centre de la pièce.
« Il commence à se réanimer, dit l’un des hommes debout devant le corps. »
« Réveillez-le, ordonna l’Inquisiteur.
Les paupières de l’homme battirent. Il était petit, musclé, mais trapus et, son corps était marqué par de nombreuses meurtrissures, encore dégoulinantes de sang. Des poignets et ses chevilles étaient liés par des chaînes.
L’homme couché sur la table gémit quand l’un des hommes le secoua lourdement.
« Capitaine, dis le grand inquisiteur. Vous m’entendez ? »
L’homme émit un son presque inintelligible.
Le Grand Inquisiteur hacha la tête d’un air satisfait.
« Capitaine, reprit t’il aimablement sur le ton de la conversation, pouvons-nous reprendre ou nous en étions la dernière fois ?
« Combien de fois… allez-vous encore me le demander ? » Marmonna l’homme entre ses lèvres sèches et raidies.
Ignorant la question l’Inquisiteur demanda d’une voix douce :
« Quand avez-vous vendu votre âmes a ces hérétiques ? »
Le Capitaine ouvrit les yeux, clignant des paupières comme si la lumière lui faisait mal, puis le referma. Il ne dit rien.
Le grand inquisiteur hocha la tête en regardant son assistant. Ce dernier fit signe aux hommes présents de se préparer.
« Je vous repose la question. Quel était l’objet de cette messe ? A qui était t’elle destinée ? Qui étaient les participants ?
L’homme était couché sur le dos, les poings serrés, les yeux fermés. Il ne répondit pas.
Le grand Inquisiteur inclina légèrement la tête vers la gauche et son assistant agita deux doigts.
Les bourreaux commencèrent leur travail, lentement, sans se précipiter.
Les hurlements de l’homme résonnèrent dans la petite pièce. Son corps se tordait sur la table, la tension faisant onduler les muscles de son ventre.
« Ce n’est qu’une petite douleur, chuchota le grand inquisiteur, rien qui ne soit encore capable d’être soigné. Mais, peut être que nous aurons cette fois recours aux méthodes encore plus anciennes, moins raffinées. (Il se rapprocha un peu afin que l’homme puisse voir son visage.) Je vous redemande…Pourquoi avez-vous communié avec le Démon ? Quelles sont vos motivations ? »
La bouche de l’homme se retroussa, relevant ses dents jusqu’aux molaires.
« All…au…diable, réussit-il à dire, les mâchoires tendues pour surmonter le tremblement qui le suppliciait.
« Evidemment », répliqua le grand Inquisiteur, et il fit un signe de tête à son assistant.
« Répondez-nous capitaine, et vous serez baigné, soigné, habillé et relâché. En commettants cette trahison, vous avez commis un crime contre l’Etat, l’Eglise et votre seigneur, mais l’essence de l’Eglise c’est la miséricorde. Expliquez-nous pourquoi et tout sera pardonné. »
Chose étonnante, l’homme, les muscles ondulant toujours après le choc, éclata de rire.
Le Grand Inquisiteur haussa les épaules et recula. Il dit d’une voix douce :
« Nous avons le temps. Beaucoup de Temps.
Il fit un signe de tête à son assistant.
Un homme s’avança, un tisonnier brûlant dans ses mains gantées.


Premiers pas en Terres Impies
Auteur: Slayer (---.adsl.proxad.net)
Date: 28 03 2005 15:57

Chroniques Du Père Cornéus.
Premiers pas en Terres Impies.
La forteresse d’El Razdahl. Maroc. 1ère partie.

La traversée avait été effroyable. On aurait dit que toute cette satanée mer était secouée par les griffes du Diable. Les déferlantes se ruaient sur le pont emportant tout ce qui n’avait pas été fixé a des cordages. Plus d’un homme du navire manqua d’être emportée et ce n’est que grâce aux réflexes d’un jeune mousse que j’eu la vie sauve.
On ne voyait rien à plus de une lieue à la ronde et seul, quelques ombres dans la pluie permettaient de distinguer les autres navires.
Un autre monstre d’écume frappa la proue du navire… j’eu un haut le cœur ! Tenant fermement un cordage de la main gauche je ne lâchais pas ma croix de l’autre.
« Pourquoi m’inflige tu ça seigneur ? » priais-je fébrilement, me sentant dans la peau d’un couard… Je récitais une autre prière mentale quand cette coque de noix bascula brutalement sur tribord.
Le bois grinçais, tordu par des forces colossales… les voilent s’agitaient dans tout les sens, laissées en proie au vent.
Un hurlement a droite, a peine perceptible derrière le rugissement du vent…
Puis…plus rien.

Il faisait bon. Je sentais la douce chaleur d’un jour d’été contre mon visage. Ouvrant doucement les yeux je découvrais une paisible chambre. Allongé sur une couche douillette, rassuré, je refermais doucement les yeux.
« Cornéus », murmura une chaude voix a mon oreille. Je sentis alors un poids se poser sur le coté du lit.
« Cornéus , reprit la voix, ouvres les yeux… »
Quelque peu abrutis je me demandais par quel miracle je me trouvais la… Malaga était pourtant loin et Luna également et je…Une main se posa sur moi, ne manquant pas de réveiller ce que la prière et des vœux avaient depuis longtemps oublié…Loin, loin, loin…

« Mon Seigneur réveillez vous ! » Tonna une voie masculine. Je sursautais et ouvrais d’un coup mes paupières.
Plus de chaleur, plus de Luna….la pluie, le tonnerre… et un matelot affolé au dessus de moi.
« Sainte Mère… »Glapissais-je en tentant de me redresser. Une douleur me déchira le crâne. Je sentis un liquide chaud couler sur mon visage.
« Que s’est’il… » Je sombrais dans l’inconscience.

*******************************************************************

La bataille venait de débuter.
Les chevaux, porteurs des émissaires décapités venaient tout juste de dépasser les lignes du Calife quand la première salve de flèche s’abattit sur leurs lignes. Elle fit ravage. Interloqués, les hommes n’eurent pas le temps de lever leurs boucliers quand une seconde salve se lâcha sur eux. Le résultat fut meurtrier. Plus d’une centaine de corps s’écroulèrent et, aux milieux des cris de panique s’élevèrent ceux des blessés.
La cavalerie lourde s’abattit alors. Venant du flan droit elle profita de la surprise pour parcourir sans encombre les trois cents et quelques mètres qui la séparait des Maures. Faucheuse impitoyable à laquelle rien n’échappe, elle frappa de plein fouet les lignes ennemis. Abattant telle une faux sa lame, le Lord et ses suivants coupèrent têtes, bras et torses, se frayant un passage dans la masse de fer et de chair.
Derrières eux l’infanterie s’était mise au pas et s’élançait a leur suite dans la mêlée.
Ceux que la cavalerie avait épargnés allaient maintenant devoir affronter la masse d’homme en armure. Des centaines de combats individuels débutèrent et le fracas du fer et des lames qui s’entrechoquent résonna.
Pour les hommes du Calife s’en était assez. Ils commencèrent par reculer puis par se jeter vers la forteresse d’El Razdahl. Une gigantesque bousculade débuta dans la confusion la plus complète. Trébuchant sur les morts et les blessés les troupes faisaient retraite, poursuivies par la cavalerie. Cette dernière venait de franchir la mêlée et commençait a fondre vers les fuyards.
Un carnage commença alors. Les cavaliers profitant de l’armature d’acier de leurs montures bousculaient hommes et chevaux en fuite tout en moulinant piques, haches et épée dans des geysers de sang.
Les murs de la forteresse se rapprochait et, les hautes portes se refermèrent quelques secondes avant l’arrivée des premiers cavaliers. Des flèches partirent alors des remparts et des tours, fauchant ainsi les premiers assaillants. Hommes et montures s’effondrèrent.
Le corps de Morgoth retentit alors sur le champ de bataille.
Les cavaliers cessèrent leur avance et revinrent dans la mêlée, échappant ainsi au tir meurtrier des archers maures.

Jour faste pour les vautours et autres charognards pensais-je alors.
Devant moi j’assistais aux préparatifs du siège. Les hommes avaient terminé la dépouille des morts et, un monticule de cadavre sanguinolent, haut de plusieurs mètres avait été monté.
Point de sépultures pour ceux là avait hurlé un sergent plus tôt. Un nuage noir en mouvement s’agitait au dessus du monticule. Les corbeaux étaient de la partie.

Le soir je célébrais l’office et m’assurais que les tombes avaient été bien creusées.
J’appris ce jour par l’un des prisonniers que la coutume locale voulait que les morts soient mis sous bandes et enterrés à deux mètres en sol… Etrange coutume si il en est. Je l’eusse écouté d’avantage si ce dernier n’avait murmuré quelques incantations maléfiques en se tournant vers une direction étrange. J’eu tôt fait d’en appeler a l’un des soldats pour faire cesser cette sorcellerie ! Je pris note mentalement de noter cet évènement dans les Consignes de Fronts, destinées au Saint Office.
« On ne sait jamais, dis-je alors a l’un de mes diacres, ces démons seraient capable de déclencher malheurs en appelant a leur Maître »

Les tentes furent montées et, peu a peu des foyer s’allumèrent autour de la forteresse.

Vers minuit un Caporal de la Garde m’informa que le Roy tenait réunion en sa tente pour un concile stratégique et que ma présence était nécessaire.
Serrant ma robe contre moi, la chaleur ayant totalement disparu de ces lieux avec la nuit, j’opinais et prenaient directions des bannières royales.
La tente du Roy se tenait au centre du campement nord, plus majestueuse et de facture plus noble que celles qui l’entouraient.
Je me présentais au gardes qui levèrent leur pique a mon approche, me permettant ainsi de pénétrer dans la tente.
L’air de la tente était bien agréable comparé au froid de l’extérieur et c’est avec un certain plaisirs que je pris temps de réchauffer mon corps avant de pénétrer dans la seconde poche la tente royale.

*******************************************************************

Le stratagème avait fonctionné. En l’espace de deux semaine la forteresse avait été gagnée par la maladie et, cette dernière avait eu tôt fait de se répandre dans tout les recoins de cet antre du Diable.

Lors de la conférence l’un des capitaines avait objecté que des chrétiens étaient derrières ces murs. Objections que j’avais écarté en affirmant que les chrétiens qui se trouvaient dans cette forteresse avaient été gagné par le malin car ne s’étaient placés sous notre protection dès notre arrivée.
« Messire, avait alors reprit ce téméraire capitaine, peut être sont ’ils la proie de quelques pressions en ces murs ! Les Maures ont pour habitude de négocier la vie des chrétiens et je doute qu’ils ne les tiennent prisonniers… » Il parla fort et haut, permettant ainsi a tous de goûter a ses arguments. Le Roy eu la bienveillance Chrétienne de l’écouter pendant son plaidoyer et, je dois moi-même avouer que la faiblesse me prit alors… Fort heureusement les canons du Synode étaient encore présents en mon âme et, maudissant cette faiblesse humaine j’interrompais le Capitaine.
« Aries, fils de Tolède, tu parles avec ton cœur et non avec ta raison de croyant, commençais-je d’une voix que je voulais compatissante. Nous tous savons que des chrétiens vivent dans ces murailles impies et, il nous attriste tout autant que toi que des âmes chrétiennes soient sacrifiée mais, c’est la volonté de Dieux que d’éprouver nos Cœurs et notre Foi. »
Ma voix se fit plus dure.
« Dieu nous met a l’épreuve mon fils, comme il l’a fait par le passé, et, c’est le Malin qui tente de profiter de la miséricorde de nos cœur. Si nous laissons cette Place, nous laisseront la main du diable souiller la terre de notre Seigneur. Ne te laisses pas allé à la tentation Aries, c’est l’œuvre du Malin et, nous tous, homme, fils de notre seigneur, sommes a sa Mercie si nous ne prenons garde. »
Je baissais de timbre, reprenant ma voix coutumière.
« Mon fils, mon Roy et vous autres seigneurs… Les chrétiens en ces murs sont condamnés. Voila de maintes années qu’ils vivent sans se révolter sous le joug du diable, c’est là synonyme de sympathie pour le Démon. Ces âmes sont égarées et, je suis certain que le seigneur, dans sa miséricorde saura les pardonner. Entre temps, il est de mon devoir, en tant que membre de l’Eglise, en tant qu’Inquisiteur, de dénoncer ces hérétiques et de les châtier. Par le feux ou la maladie. Je laisse donc notre Seigneur décidé de leur sort. »
Je me tournais alors vers le Roy.
« Messire, quelle est votre décision ? »

*******************************************************************

« Dieux reconnaîtra les siens » avait jadis lancé l’un de mes mentors. Aujourd’hui je prononçais ces mêmes paroles quand les cadavres furent jetés au dessus des remparts.
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